Ce film se présente sous la forme d'une
double vidéo projection.
D'une durée de neuf minutes, le même
montage est diffusé en bouble.
La fille et le garçon, respectivement sur
l'écran de gauche et celui de droite, marchent dans une forêt.
C'est l'hiver.
Il se regardent. Ils regardent le spectateur.
Ils ne parlent pas. D'autre voix off se font entendre.
Plusieurs personnes ont été invitées
à raconter une histoire sur ce film toujours identique.
Chacun interpréte à sa façon
le film et prend la parole des personnages.
Une petite fille, un écrivain, un critique
d'art, un journaliste, un acteur... tous ont un rapport différents
aux images et à la narration.
Chacun propose sa version film. Le film reste
indéteriminé, sa structure s'ouvre à de multiples
devenirs.
Et par glissement, le film s'ouvre aux interprétations
des spectateurs.
La fille et le garçon changent de noms,
d'expérience et de trajectoire.
Chaque parole, chaque regard contasté,
emmène les personnages du film dans diverses histoires, au grès
des imaginaires exposés.
Avec à l'image : Keja Kramer et Thomas Dryll
Au son pour les interprétations : (en cours)